La fabrication comporte généralement deux étapes : la mise en forme et le décor
I. La mise en forme :
La forme peut-être obtenue par la fonte dans un moule ou par martelage d'une feuille. Pour obtenir des objets entiers, on utilise couramment la technique de fonte dite " à la cire perdue". Cela consiste à fabriquer un modèle de cire qui est entouré d'un moule de terre réfractaire, puis fondu pour être remplacé par le métal en fusion.
Pour ce qui est du martelage, il s'agit d'une feuille de métal appuyée sur une enclume métallique et frappée à l'aide d'un marteau comme l'indique ce mot. Pour que la feuille de casse pas, il est nécessaire de la recuire.
Pour être utilisés l'or et l'argent doivent être chimiquement purs, on passe donc par la phase obligatoire de l'affinage.
II. Le décor :
* - le repoussé : utilisation du martelage afin de faire apparaître des reliefs d'importance variable. L'orfèvre dessine d'abord le contour du motif, puis il frotte et frappe le métal des deux côtés à l'aide de marteaux et de ciselets jusqu'à l'obtention du relief désiré en portant au feu aussi souvent qu'il est nécessaire pour redonner au métal son élasticité.
* - la ciselure et la gravure : il s'agit de tracer des lignes sur le métal
>> la ciselure : le ciselet est frappé à l'aide d'un marteau sur la surface du métal qu'il enfonce sans l'entamer.
>> la gravure : le burin "attaque" directement le métal dont il enlève une faible parcelle au cours de sa progression
* - la dorure à l'amalgame : l'or est mélangé à une faible quantité de mercure pour former l'amalgame posé à la brosse sur la surface à dorer. Le passage au feu permet l'évaporation du mercure et l'adhésion de la dorure qui est ensuite polie.
* - les pierreries : la pièce d'orfèvrerie est rehaussée de pierres précieuses ou semi-précieuses, perles, verres colorés. A l'époque des invasions, se développe la technique de l'orfèvrerie cloisonnée qui sertit à froid dans un réseau métallique des morceaux de verrotterie ou de pierres dures découpées aux dimensions des alvéoles.
Les pierres sont le plus souvent montées dans de petits supports métalliques, appelés bâtes, qui peuvent prendre les formes les plus diverses.
Le raffinement de la décoration est dû à la mise au point de deux nouvelles techniques : à partir des années 1320, l'émail translucide qui met en valeur, sous de minces couches d'émail, les bas-reliefs d'or et d'argent ciselés, fait son apparition.
III. L'argent comme matériau :
Il va devenir le matériau privilégié de l'orfèvrerie. Il suit de près l'or pour ses qualités de ductibilité et de malléabilité auxquelles s'ajoutent sa couleur blanche, sa résistance et sa légèreté plus grandes que celles de son "rival". Il faut aussi noter sa facilité à être soudé et le fait qu'il soit inoxydable à l'air.
ceci n'est pas exhaustif loin de là alors n'hésitez pas à compléter ^^
I. La mise en forme :
La forme peut-être obtenue par la fonte dans un moule ou par martelage d'une feuille. Pour obtenir des objets entiers, on utilise couramment la technique de fonte dite " à la cire perdue". Cela consiste à fabriquer un modèle de cire qui est entouré d'un moule de terre réfractaire, puis fondu pour être remplacé par le métal en fusion.
Pour ce qui est du martelage, il s'agit d'une feuille de métal appuyée sur une enclume métallique et frappée à l'aide d'un marteau comme l'indique ce mot. Pour que la feuille de casse pas, il est nécessaire de la recuire.
Pour être utilisés l'or et l'argent doivent être chimiquement purs, on passe donc par la phase obligatoire de l'affinage.
II. Le décor :
* - le repoussé : utilisation du martelage afin de faire apparaître des reliefs d'importance variable. L'orfèvre dessine d'abord le contour du motif, puis il frotte et frappe le métal des deux côtés à l'aide de marteaux et de ciselets jusqu'à l'obtention du relief désiré en portant au feu aussi souvent qu'il est nécessaire pour redonner au métal son élasticité.
* - la ciselure et la gravure : il s'agit de tracer des lignes sur le métal
>> la ciselure : le ciselet est frappé à l'aide d'un marteau sur la surface du métal qu'il enfonce sans l'entamer.
>> la gravure : le burin "attaque" directement le métal dont il enlève une faible parcelle au cours de sa progression
* - la dorure à l'amalgame : l'or est mélangé à une faible quantité de mercure pour former l'amalgame posé à la brosse sur la surface à dorer. Le passage au feu permet l'évaporation du mercure et l'adhésion de la dorure qui est ensuite polie.
* - les pierreries : la pièce d'orfèvrerie est rehaussée de pierres précieuses ou semi-précieuses, perles, verres colorés. A l'époque des invasions, se développe la technique de l'orfèvrerie cloisonnée qui sertit à froid dans un réseau métallique des morceaux de verrotterie ou de pierres dures découpées aux dimensions des alvéoles.
Les pierres sont le plus souvent montées dans de petits supports métalliques, appelés bâtes, qui peuvent prendre les formes les plus diverses.
Le raffinement de la décoration est dû à la mise au point de deux nouvelles techniques : à partir des années 1320, l'émail translucide qui met en valeur, sous de minces couches d'émail, les bas-reliefs d'or et d'argent ciselés, fait son apparition.
III. L'argent comme matériau :
Il va devenir le matériau privilégié de l'orfèvrerie. Il suit de près l'or pour ses qualités de ductibilité et de malléabilité auxquelles s'ajoutent sa couleur blanche, sa résistance et sa légèreté plus grandes que celles de son "rival". Il faut aussi noter sa facilité à être soudé et le fait qu'il soit inoxydable à l'air.
ceci n'est pas exhaustif loin de là alors n'hésitez pas à compléter ^^