ARCHEOFOUILLE

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ARCHEOFOUILLE

Forum d'échange autour de l'archéologie

-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

4 participants

    De l'usage du SIG en prospection

    Benjamin
    Benjamin
    pousse brouette
    pousse brouette


    Nombre de messages : 77
    Age : 42
    Localisation : Chinon
    Date d'inscription : 07/04/2008

    De l'usage du SIG en prospection Empty De l'usage du SIG en prospection

    Message par Benjamin Mar 7 Avr - 10:54

    Tout est dans le titre

    http://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-00373671/en/
    Yann
    Yann
    pousse brouette
    pousse brouette


    Nombre de messages : 83
    Age : 39
    Localisation : Rennes
    Date d'inscription : 29/10/2006

    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par Yann Mar 7 Avr - 12:17

    Un article qui a l'air intéressant, même si je n'ai pour l'instant lu que les trois premières pages.

    Par contre, le chapitre 1.1 me gène un peu... Déjà, je trouve un poil prétentieux le titre "Pour clôturer le débat sur les GPS".

    Mais c'est surtout le fait qu'il n'est précisé nulle part de quel type de récepteur GPS on parle.

    En effet, vu que les signaux GPS peuvent être perturbés par différents facteurs (atmosphère, relief, couverture végétale, bâti, erreurs systématiques, mauvais calibrage...), il est nécessaire de corriger ou d'améliorer ces signaux par différents procédés. La plupart de ces améliorations sont assurées en amont permettant de renvoyer l'information corrigée à l'utilisateur final, mais certains services ne sont pas accessibles sur tous les appareils de réception GPS. Parfois même, il faut s'abonner pour y avoir accès.

    Ceci explique qu'ils n'ont pas la même précision :
    - La précision de positionnement d'un récepteur "classique" peut varier entre 10m et 20m.
    - Un récepteur prenant en compte un Système d'Augmentation par Satellite (Satellite Based Augmentation System - SBAS) - comme le WAAS américain ou le système européen EGNOS - peut aller j'usqu'à une précision variant entre 4m et 2m. La couverture de tels systèmes peut par contre être limitée.
    - Il y a aussi le principe du GPS différentiel qui permet, comme les SBAS, d'améliorer la précision des relevés GPS. La précision sur une zone de plusieurs centaines de kilomètres variant de 3m à 5m, on peut dire que ce système est très précis (notamment si l'on ne couvre qu'une petite zone... logique).

    Bref, tout ceci pour dire que sous le terme GPS il existe une diversité de récepteurs et de systèmes qu'il est nécessaire de comparer en oubliant pas les variables liées à l'étude envisagée : surface explorée, échelle d'analyse et moyens financiers.

    Pour terminer et pour info : Galileo, le système de positionnement par satellite européen (en test depuis 2004), sera en partie opérationnel à l'horizon 2010-2011 (lancement de 4 satellites) et devrait se confirmer en 2012-2013 (lancement de 26 autres satellites).

    Sources :
    Wikipédia - articles Global Positioning System et Wide Area Augmentation System - WAAS.
    CNES - page Galileo
    avatar
    Invité
    Invité


    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par Invité Mar 7 Avr - 13:11

    Bon, voilà, je suis tombé dans le piège subrepticement tendu par Benjamin, alléché par le titre (c'est bas !), et j'ai lu les 10 pages de cet article... je n'ai décidément aucune volonté.
    Je plussoie donc aux remarques de Yann : pour un article qui se veut méthodologique, il n'est fait mention nulle part du matériel utilisé, ce qui est déterminant pour évaluer la qualité des localisations obtenues. Par exemple, les GPS différentiels utilisés dans les opérations de prospection auxquelles certains d'entre vous ont participé permettent une précision horizontale inférieure à 10 cm après correction.
    Je suis également d'accord sur l'aspect "trompeur" du/des titre(s) : celui de l'article tout d'abord, car il y est surtout question de décrire les résultats d'une prospection menée en milieu considéré comme inaccessible aux méthodes traditionnelles de prospection à vue (la garrigue) ; l'apport du SIG en la matière apparaît mince et l'ensemble ne peut pas être considéré comme un apport de "nouvelles données sur les SIG". Idem pour le titre de chapitre "pour clôturer le débat sur les GPS", puisqu'une fois encore le seul débat à poser est celui du matériel utilisé, ce qui n'est indiqué nulle part ! J'ajoute que l'exemple apporté de comparaison entre un relevé d'artefacts "au réel" (décamètre-ruban) et un relevé GPS, sensé montrer la supériorité écrasante du GPS en la matière n'est absolument pas convainquant, dans la mesure où la figure proposée présente le nuage des artefacts relevés sur une parcelle de près de 2 ha, où une comparaison "à l'oeil" ne peut que conduire à considérer les deux relevés comme identique, vue l'échelle. En effet, aucune mesure de l'écart entre les deux procédés n'est donnée. Le débat est d'ailleurs un peu vain, puisque chacun est a priori convaincu de la plus grande qualité du GPS sur le décamètre (sauf bien sûr si c'est un GPS de randonnée qui est utilisé, ce qui serait alors discutable !).
    L'intérêt principal de l'article réside sans doute dans l'exposé de l'astuce utilisée pour favoriser le repérage des prospecteurs dans un milieu de garrigue dépourvu de limites cadastrales : le plantage de jalons formant des secteurs au sein desquels est collecté (et repéré) le mobilier.
    Si les conclusions sur l'histoire de l'occupation du sol de ce secteur dans la longue durée sont tout à fait intéressantes, les apports annoncés en titre pour l'utilisation des SIG en archéologie sont loins d'être évidents. L'utilisation qui est faite de l'outil est ici limitée à des fins d'inventaire et de carte archéologique - donc une des premières applications "historiques" des SIG - avec de surcroît de lourdes fautes de sémiologie graphique : proportionalités de symboles, gammes de couleurs, etc... et je n'insiste pas sur la syntaxe ("cette étude a atteint ses objectifs niveau méthodologique, comme niveau des résultats archéologiques obtenus").
    Je crains d'avoir été un peu long, mais quitte à avoir perdu du temps dans la lecture, autant en tirer quelquechose qui pourrait être utile au plus grand nombre, non ? Wink
    Benjamin
    Benjamin
    pousse brouette
    pousse brouette


    Nombre de messages : 77
    Age : 42
    Localisation : Chinon
    Date d'inscription : 07/04/2008

    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par Benjamin Mar 7 Avr - 13:43

    Allez, on se rattrape avec un petit article sur le Lidar dans l'Archéologue de ce mois-ci.
    avatar
    Invité
    Invité


    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par Invité Mar 7 Avr - 13:55

    Je crains d'avoir été un peu long, mais quitte à avoir perdu du temps dans la lecture, autant en tirer quelquechose qui pourrait être utile au plus grand nombre, non ?
    je suis tout à fait d'accord avec toi... je trouve ça bien que vous ayez pris le temps de décortiquer cet article cheers

    et je n'insiste pas sur la syntaxe ("cette étude a atteint ses objectifs niveau méthodologique, comme niveau des résultats archéologiques obtenus").
    ni sur les fautes d'orthographe "La prospection expérimentale qui c'est tenue sur l'oppidum du Camp de César à Laudun dans le Gard"affraid (bon, je sais, on fait tous des fautes... mais là, dans le résumé de présentation, ça fait tache...)

    en tout cas, les tessons, c'est 'achement mieux tongue De l'usage du SIG en prospection 370321
    MélanieL
    MélanieL
    pousse brouette
    pousse brouette


    Nombre de messages : 76
    Localisation : Tours
    Date d'inscription : 25/06/2008

    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par MélanieL Ven 22 Jan - 15:20

    sur ce sujet, voir plutôt:

    RODIER, SALIGNY 2006
    Rodier X., Saligny L. - Utilisation de GPS en Prospection, in: Dabas (dir.), La prospection, Paris, Errance: 13-19.

    BARGE et al. 2005
    Barge O., Sanz S., Mouraille J. - Finalités et contraintes des inventaires archéologiques: réflexions et pistes pour la mise en oeuvre, in: J.-F. Berger, F. Bertoncello, F. Braemer, G. Davtian and M. Gazenbeek (dir.), Temps et espaces de l'Homme en société, Analyses et modèles spatiaux en archéologie, Antibes, APDCA, Actes des XXVe rencontres internationales d'archéologie et d'histoire d'Antibes (21-23 octobre 2004): 249-258.

    entre autres....
    Castel
    Castel
    ami(e) des truelles
    ami(e) des truelles


    Nombre de messages : 882
    Age : 41
    Localisation : Tours
    Date d'inscription : 13/05/2007

    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par Castel Ven 22 Jan - 20:15

    Si ca interesse quelqu'un, j'ai la publi "Temps et espaces de l'Homme en société" en pdf.
    MélanieL
    MélanieL
    pousse brouette
    pousse brouette


    Nombre de messages : 76
    Localisation : Tours
    Date d'inscription : 25/06/2008

    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par MélanieL Mar 9 Fév - 6:15

    et puis il y a plein de choses sur ce site aussi, faut fouiller dans actions et observatoire :

    Information Spatiale et Archéologie
    http://isa.univ-tours.fr

    Contenu sponsorisé


    De l'usage du SIG en prospection Empty Re: De l'usage du SIG en prospection

    Message par Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Lun 13 Mai - 18:13

      Ne ratez plus aucun deal !
      Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
      IgnorerAutoriser