Hervé Morin met les casernes à disposition des étudiants
PARIS - Le ministre de la Défense Hervé Morin a expliqué vendredi que "partout où nous avons besoin de logements étudiants supplémentaires, nous allons les (les casernes NDLR) mettre à disposition du ministère de l'Enseignement supérieur".
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Des chambres pour étudiants vont être aménagées dans d'anciennes casernes militaires pour les villes universitaires en manque de logement. "Nous avons fait ce travail avec Valérie Pécresse, qui va faire l'objet d'une convention de principe que nous signons" vendredi matin à l'Hôtel de Brienne, a précisé Hervé Morin sur Canal+, confirmant une information révélée par "Le Figaro" vendredi.
"L'idée est extrêmement simple "partout où en France nous avons besoin de logements étudiants supplémentaires, nous allons les mettre à disposition du ministère de l'Enseignement supérieur", a-t-il expliqué. "Nous allons faire le même travail avec Christine Boutin (ministre du Logement NDLR) et avec les entreprises auxquelles j'ai écrit".
"Hier une grande entreprise française m'a appelé pour m'indiquer qu'elle avait un projet d'investissement considérable, et que nous allons, là aussi, implanter dans une des casernes libérées avec la création de 400 emplois", a ajouté Hervé Morin. Son ministère et celui de Valérie Pécresse ont indiqué que cet accord bénéficiera dès 2010 à quinze villes jugées "prioritaires" en matière de logement étudiant, croit savoir le quotidien. Les villes de Paris, Caen, Valenciennes, Metz, Nancy, Limoges, Bordeaux, Montpellier ou encore Marseille sont concernées.
Elles ont été choisies en raison de la présence de bâtiments militaires qui seront bientôt désaffectés et sont situés à proximité de sites universitaires. "Le Figaro" rappelle que deux casernes ont déjà été reconverties en logement étudiant et social ces dernières années à Metz. Un projet est par ailleurs en cours à Marseille.
En région parisienne, il est envisagé d'utiliser des bureaux situés dans le XIIe arrondissement de la capitale. La caserne Gley dans le XVIIIe est également pressentie. Près de Caen, la ville de Bretteville-sur-Odon, qui va perdre le 18e régiment de transmissions, pourrait être intéressée par une telle reconversion, selon le secrétariat d'Etat chargé de l'Aménagement du territoire cité par le quotidien.
Une fois transformées, les chambres d'étudiants seront gérées par les Centres régionaux des oeuvres universitaires (CROUS). La liste de quinze villes prioritaires pourra ensuite être élargie.
Des commissions régionales, au sein desquelles figureront le recteur d'académie et les différentes collectivités, vont plancher sur le sujet. Les terrains seront cédés à des collectivités ou des entités privées, dans certains cas à titre gratuit. AP
PARIS - Le ministre de la Défense Hervé Morin a expliqué vendredi que "partout où nous avons besoin de logements étudiants supplémentaires, nous allons les (les casernes NDLR) mettre à disposition du ministère de l'Enseignement supérieur".
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Des chambres pour étudiants vont être aménagées dans d'anciennes casernes militaires pour les villes universitaires en manque de logement. "Nous avons fait ce travail avec Valérie Pécresse, qui va faire l'objet d'une convention de principe que nous signons" vendredi matin à l'Hôtel de Brienne, a précisé Hervé Morin sur Canal+, confirmant une information révélée par "Le Figaro" vendredi.
"L'idée est extrêmement simple "partout où en France nous avons besoin de logements étudiants supplémentaires, nous allons les mettre à disposition du ministère de l'Enseignement supérieur", a-t-il expliqué. "Nous allons faire le même travail avec Christine Boutin (ministre du Logement NDLR) et avec les entreprises auxquelles j'ai écrit".
"Hier une grande entreprise française m'a appelé pour m'indiquer qu'elle avait un projet d'investissement considérable, et que nous allons, là aussi, implanter dans une des casernes libérées avec la création de 400 emplois", a ajouté Hervé Morin. Son ministère et celui de Valérie Pécresse ont indiqué que cet accord bénéficiera dès 2010 à quinze villes jugées "prioritaires" en matière de logement étudiant, croit savoir le quotidien. Les villes de Paris, Caen, Valenciennes, Metz, Nancy, Limoges, Bordeaux, Montpellier ou encore Marseille sont concernées.
Elles ont été choisies en raison de la présence de bâtiments militaires qui seront bientôt désaffectés et sont situés à proximité de sites universitaires. "Le Figaro" rappelle que deux casernes ont déjà été reconverties en logement étudiant et social ces dernières années à Metz. Un projet est par ailleurs en cours à Marseille.
En région parisienne, il est envisagé d'utiliser des bureaux situés dans le XIIe arrondissement de la capitale. La caserne Gley dans le XVIIIe est également pressentie. Près de Caen, la ville de Bretteville-sur-Odon, qui va perdre le 18e régiment de transmissions, pourrait être intéressée par une telle reconversion, selon le secrétariat d'Etat chargé de l'Aménagement du territoire cité par le quotidien.
Une fois transformées, les chambres d'étudiants seront gérées par les Centres régionaux des oeuvres universitaires (CROUS). La liste de quinze villes prioritaires pourra ensuite être élargie.
Des commissions régionales, au sein desquelles figureront le recteur d'académie et les différentes collectivités, vont plancher sur le sujet. Les terrains seront cédés à des collectivités ou des entités privées, dans certains cas à titre gratuit. AP
